L’univers tourné en dérision

Résumé de l’exposé sur  « Mémoires de porc-épic »

Résumé de l’exposé sur  « Mémoires de porc-épic »

La lecture, d’une évidence, demeurera ce moment de bonheur au cours d’une vie. Bonheur, ici, exalté, par la plongée dans l’univers de « Mémoires de porc-épic », cher à Alain Mabanckou. Alors, pourquoi avoir choisi comme thème « l’univers tourné en dérision » ? Non seulement, parce que le livre recèle d’univers, de codes, de langues, singuliers à l’écrivain. Aussi, parce que la dérision est ce ton avec lequel, Mabanckou a écrit en longue phrase mouvementé de virgules, « Mémoires de porc-épic ». Roman à la fois déroutant, truculent, picaresque, et fantastique. Où s’entremêle de contes, croyances, mythes, rituels, fables, de l’imaginaire africain. L’histoire est narrée par un porc-épic, qui se confie à un baobab. Porc-épic, double nuisible (sorte d’agent de mal), de son maitre Kibandi qui fut initié par son père, en s’enivrant au breuvage du mayamvumbi. En fusion, les deux sévissent  à séképembé, en mangeant les hommes.

 

Au-delà du rapport humain, animal,… Le livre met aussi en exergue le côté « mystique » de l’Afrique, d’ailleurs dans le roman, à séképembé, la mort naturelle leur est inconnue.  Le coté à la fois ange et démon, bien et mal de l’homme. Et comme dans certains romans d’Alain Mabanckou, le récit est un véritable éloge à la littérature. Des clins d’œil à Hemingway, Edgar Poe, Hugo, Marquez…  une touche de plus à un roman, comment dire, spirituelle dans la compréhension de l’essence de l’homme, sa quête perpétuelle, et la nudité de sa véritable condition.

                                                                                      

                                                                                          Richtel Dondedieu

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