Lire le monde dans un verre de vin

Exposé et Echange du 20 octobre autour de "Verre Cassé" d’Alain Mabanckou.

Exposé et Echange du 20 octobre autour de "Verre Cassé" d’Alain Mabanckou.

Du liquide au papier, tel est l’itinéraire que va emprunter notre cher ami ¨Verre cassé¨ dans ce texte éponyme d’Alain Mabanckou. En effet, notre narrateur s’est vu confié, par son patron l’Escargot Entêté, une mission, qui n’a rien à voir avec sa passion première qu’est l’alcool, à savoir recueillir dans un cahier les histoires de ceux et celles qui, comme lui, viennent passer leur temps, colmater les brèches de leur existence, au bar Le Crédit a voyagé. Un labeur si étrange, mais qui n’en vaut pas moins la chandelle. Hésitant au départ, Verre cassé se décide et commence à écrire, à compiler des histoires, d’abord pour sa gloire, car  comme qui dirait « charité bien ordonnée commence par soi ». Des histoires avachies, à l’eau de rose, rocambolesques, truculentes, bref, des histoires de toutes couleurs et de tout acabit.

Du furax président général des armées Lokouta Eleki Mingi, en passant par Robinette, « la pisseuse », sans omettre Casimir son challenger, jusqu’à Angélique, épouse de Verre cassé, le récit ne cesse de passionner. Et nous sommes loin d’être démentis par ces nombreux auteurs dont Mabanckou fait référence, à l’instar de Gabriel Garcia Marquez, Léopold Sédar Senghor, Emile Zola avec son fameux « j’accuse » qui va donner des sueurs froides au président général des armées. Et que dire des filles du quartier Rex ? Rien de ce que nous pourrions dire peut égaler le propos de L’homme aux Pampers, le sodomisé de Makala. Que dire également de l’Imprimeur, lui qui  a fait Paris, bien que cocufié par son propre fils.

En toutes choses, Verre cassé ne verse pas dans la dénonciation, dans la moralisation, dans l’intrigue ou dans la catégorisation, il préfère prendre de la hauteur, cherché à comprendre ce qui a pu bien arrivé à ses interlocuteurs, toutefois en leur faisant moins de questions. Pour ce faire, il adopte une attitude, opte pour la dérision. Comme Socrate, préfère ne pas paraître sage lui-même mais laisser ceux qui se le disent faire étalage de leur sagesse.

Du liquide au papier, tel est l’itinéraire que va emprunter notre cher ami ¨Verre cassé¨ dans ce texte éponyme d’Alain Mabanckou. En effet, notre narrateur s’est vu confié, par son patron l’Escargot Entêté, une mission, qui n’a rien à voir avec sa passion première qu’est l’alcool, à savoir recueillir dans un cahier les histoires de ceux et celles qui, comme lui, viennent passer leur temps, colmater les brèches de leur existence, au bar Le Crédit a voyagé. Un labeur si étrange, mais qui n’en vaut pas moins la chandelle. Hésitant au départ, Verre cassé se décide et commence à écrire, à compiler des histoires, d’abord pour sa gloire, car  comme qui dirait « charité bien ordonnée commence par soi ». Des histoires avachies, à l’eau de rose, rocambolesques, truculentes, bref, des histoires de toutes couleurs et de tout acabit.

Du furax président général des armées Lokouta Eleki Mingi, en passant par Robinette, « la pisseuse », sans omettre Casimir son challenger, jusqu’à Angélique, épouse de Verre cassé, le récit ne cesse de passionner. Et nous sommes loin d’être démentis par ces nombreux auteurs dont Mabanckou fait référence, à l’instar de Gabriel Garcia Marquez, Léopold Sédar Senghor, Emile Zola avec son fameux « j’accuse » qui va donner des sueurs froides au président général des armées. Et que dire des filles du quartier Rex ? Rien de ce que nous pourrions dire peut égaler le propos de L’homme aux Pampers, le sodomisé de Makala. Que dire également de l’Imprimeur, lui qui  a fait Paris, bien que cocufié par son propre fils.

En toutes choses, Verre cassé ne verse pas dans la dénonciation, dans la moralisation, dans l’intrigue ou dans la catégorisation, il préfère prendre de la hauteur, cherché à comprendre ce qui a pu bien arrivé à ses interlocuteurs, toutefois en leur faisant moins de questions. Pour ce faire, il adopte une attitude, opte pour la dérision. Comme Socrate, préfère ne pas paraître sage lui-même mais laisser ceux qui se le disent faire étalage de leur sagesse.                                                                              

                                                                                Chardin Fresnel De Saint-Dzama

 
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